L'ile Elephantine

Elephantine était considérée comme la source du Nil. Le couple Khnoum/Satet y a été vénéré pendant toute l'antiquité.
Le site archéologique d'Elephantine est fouillé depuis des années par une mission germano-suisse.
Il se présente comme un joyeux capharnaum où toutes les époques se mêlent.
Si vous passez à Assouan, ne ratez pas cette visite. Elle a un charme particulier, du fait justement de cet amoncellement de ruines de toutes les époques.
Le mausolée de l'Aga Khan, vu depuis l'ile d'Elephantine, à la tombée du jour.
Le petit musée d'Elephantine et son annexe. 
Un fragment, offrande au symbole d'Abydos ?
Temple de Satet construit par Touthmosis III. 
La mission germano-suisse a "reconstruit" de nombreux monuments en repositionnant les fragments retrouvés et en dessinant les parties manquantes des reliefs.
Très belle polychromie.
Anouket tend un collier Menat au roi. 
Khnoum enlace le roi.

Un autre temple de Satet, dont il reste peu de chose, celui de
Sesostris I. 


Course avec les 2 vases.

Encore une autre chapelle dédiée à Satet, par Montouhotep II cette fois.
Le sanctuaire d'Heqaib, non visitable. Cette photographie a été prise à travers la grille barrant l'entrée.
Pepynakht est un  haut dignitaire  qui a vécu pendant l'Ancien Empire.
 
Il a été divinisé au Moyen Empire sous le nom d'Heqaib. 
Sa tombe (non visitable) est à Qoubbet el Hawa (tombes des gouverneurs à Assouan).
Le temple de Khnoum construit par Nectanebo II. 
Le naos renversé.
Quelques beaux restes... 
... de polychromie.
Les ruines d'un portique ?
Le cimetière des béliers sacrés de Khnoum.
Sur le coté du grand temple de Khnoum, des petits morceaux épars ont été remis en place, dans un mur moderne.
Amenophis III offre de l'encens à Rê-Horakhty.
Dans le temple de Khnoum, les vestiges au niveau du sol datent de la 30ème dynastie. Mais si on creuse, on trouve 1 ou 2 mètres plus bas des vestiges plus anciens. 
Ici, un bloc de Touthmosis III.
La porte d'Amenophis II.
Les cartouches d'Amenophis.
Les scènes à l'intérieur de la porte sont d'époque ptolémaique.
Quelques blocs dédiés à Khnoum ...
... datés de la 12ème à la 30ème dynastie...
Ici, le cartouche pourrait être celui d'un Touthmosis.
Le point le plus haut du site a été transformé en belvédère.
Vue sur le grand temple de Khnoum.
Les ruines des maisons de la fin de la 12ème dynastie.
Les mêmes, vues de plus près. 
Les ruines des fortifications de l'ancien empire.
le nilomètre.
Lors du démontage du temple de Kalabsha, des blocs réemployés, provenant de monuments plus anciens, ont été découverts. 
Ils ont permis de remonter cette petite chapelle à Elephantine. 
Nekhbet et Ouadjet.

Un singe et son petit.

C'est un pot à Khôl en fait, venant probablement d'Elephantine (Schallaburg/Vienne).

Il est en calcite, le bouchon est en pierre noire et en bois.

Collier et bracelet (peu visibles) montrent qu'il s'agit d'un signe animal de compagnie.

Celui présenté est gravé avec un texte citant le roi Pepi 1.

Un autre objet jumeau cite le fils de Pepi, Merenre 1.

Il s'agit probablement d'un cadeau fait par le roi à un haut dignitaire.

 

La partie Nord de l'ile, vue du Nil.

 Pour finir, quittons Elephantine avec une photographie prise depuis l'ile Kitchener, où se trouve un jardin botanique.

Références


Die Pyramiden Ägyptens - Monumente der Ewigkeit, catalogue de l'exposition du château de Schallaburg (Autriche), 2004.
Les photographies prises lors de cette exposition sont accompagnées de la mention "Schallaburg" et du nom du musée ayant prêté la pièce.

 
 
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