Le Ramesseum, temple jubilaire de Ramsès II

2 vues du Ramesseum en arrivant par la route.
L'occasion de montrer le temple d'Amenophis II, au premier plan, en cours de fouille par une équipe italienne. 
L'arrivée au Ramesseum se fait par un côté, ce qui ne facilite pas la compréhension du temple.
Le reste de ma présentation rétablit l'ordre normal, en commençant par le premier pylône, au fond à gauche quand vous entrez. 
Vue du colosse depuis le haut du premier pylone (le mur est creux).
Le colosse de Ramsès II, le "soleil des princes". Il mesurait 16 mètres.
Le revers du second pylone, la bataille de Kadesh. 
En haut à droite, on reconnait les murailles de la ville.
Les hittites en déroute cherchent à fuire en traversant le fleuve Oronte à la nage.
Le chef hittite a réussi mais il a bu la tasse !
Il est tenu par les pieds pour régurgiter toute l'eau avalée.
Scènes sur les piliers osiriaques, devant le second pylone, dans la seconde cour.
Offrande de Maât à Onouris-Shou.
De l'encens pour Geb. 
C'est avec une lumière forte, comme ici, que le relief en creux est le plus en valeur.
Dans la seconde cour.
Cela ressemble au montant d'une porte monumentale, mais sur quoi donnait-elle ?
Vue sur la seconde cour, la galerie-vestibule avec ses piliers osiriaques et la salle hypostyle. 
Devant la galerie-vestibule, une tête de Ramsès II.
La statue du "jeune Memnon". 
A gauche, un autre "poteau" confirme l'existence de portes réalisées avec un autre type de pierres. 
Montée royale, Atoum et Montou emmènent le roi vers le dieu principal du temple.
Pourquoi Atoum et Montou ? Parce qu'Atoum est le dieu d'Héliopolis et Montou celui d'Hermonthis (Armant à côté de Louxor), l'"Héliopolis du Sud". 
Une nouvelle fois, 2 symboles de la Haute et de la Basse Egypte. 
Thot inscrit les noms du roi. 
Il immortalise la scène devant lui, photographie suivante...
Sous un dais orné d'une frise d'uraeus, Ramsès reçoit de nombreuses fêtes Sed de la part de la triade thébaine : Amon-Rê, Mout déesse du ciel et Khonsou. 
C'est la raison d'être du Ramesseum, temple jubilaire célébrant la pérennité de la fonction royale plus que temple strictement funéraire.
En dessous, un défilé des fils royaux (il y en a un autre dans la salle hypostyle).
La salle hypostyle.
Les colonnes et architraves... 
... ont gardé une bonne partie de leur polychromie. 
La prise de la forteresse de Dapour. 
Nefertari, la reine glorifiée à Abou Simbel.
Khonsou, Amon qui offre les symboles de la vie et de la puissance, Ramsès, Sekhmet. 
Seshat et Thot inscrivent le nom de Ramsès (ici divinisé) sur l'arbre Ished.
Atoum en fait autant.

La salle des barques

La "salle des barques", ou salle astronomique, célèbre pour son plafond. 
Afin de ne tromper personne, cette photographie est représentative de ce qu'on voit vraiment sur place.
Les suivantes font très largement appel aux retouches.
En 2 images, l'ensemble du plafond. 
Le premier registre horizontal, tout en haut, donne le nom de chaque mois, à mettre en relation avec la représentation de chaque  mois, registre le plus bas. 
Quelques gros plans.
Ramsès fait une offrande à l'enseigne d'Anubis. 
Anubis est accompagné de l'épithète "grande flamme" indiquant les deux premiers mois, les plus rigoureux de l'hiver (c'est CDN qui le dit).
En symétrique, Anubis est accompagné de l'épithète "petite flamme" indiquant les deux autres mois de la saison Peret.
Sothis (Isis-Sopdet) et Orion.
Au-dessus d'elle, la case indiquant le mois est vide.
Là se trouvent les 5 jours épagomènes, nécessaires pour boucler l'année après 12 mois de 30 jours.
L'étoile Sothis (Sirius) disparait du ciel 
pendant 70 jours avant de réapparaitre dans l'axe du lever du soleil (lever héliaque de Sothis), au moment du début de la crue.
C'est alors le début de l'année. 
Le calendrier est l'oeuvre de Thot, qui apparait sous forme d'un babouin, assis sur un pilier Djed. 
Un hippopotame tenant un crocodile.
Peut-être Taouret ?
On rencontre aussi cet animal dans les tombes ramessides où il représente une constellation que nous ne savons pas identifier.
Je ne connais pas la signification des représentations lui faisant face, crocodile, crocodile à tête de lion, taureau ?
L'oiseau Benou, représentation de Rê, est ici appelé Benou Osiris.
Intéressant...

La "salle des litanies"

Longue liste d'offrandes...
Le temple continuait avec une autre salle hypostyle et un sanctuaire, totalement ruinés aujourd'hui. 
Ici, nous voyons (peut-être) les arrasements du sanctuaire et de ses annexes. 
Au premier plan, d'après un gardien, il s'agit d'un puits de 5 mètres donnant sur une galerie de 10 mètres, menant à une tombe récemment explorée.
Derrière le temple et dans l'axe, des ruines de pierres. 
Colonnes...
... et montant de porte.
Je n'en connais pas l'utilité.
Au Nord du temple, des magasins voûtés, en briques.
Au beau milieu de ces magasins, une longue salle pourvue de colonnes, en pierres évidemment.
Peut-être le "trésor-annexe" servant à stocker les biens les plus précieux nécessaires au  culte.
Ici, cela ressemble un peu au bas d'un colosse osiriaque, réutilisé comme élément d'un mur ? 

Références


Guide Bleu Egypte, chez Hachette.
La Vallée des Rois, éditions Gründ.
Amours et fureurs de la Lointaine, de Christiane Desroches Noblecourt.

 
 
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