|
La source de l'arbre "Lebakh".
Peut aussi s'écrire Ain el-Labekha ou Qasr el-Labekha, en fonction des documents et des langages. Ce site se trouve au Nord de l'oasis de Khargha. Il ne peut être atteint qu'avec un véhicule 4X4 conduit par un chauffeur expérimenté. |
 |
Un paysage grandiose.
J'ai raté l'occasion de faire une très belle photographie, ce lieu est en couverture du guide "The Western Desert of Egypt" de Cassandra Vivian. |
 |
Un premier temple, construit en briques. |
 |
Il reste des traces de stuc.
La présence de sortes de banquettes n'est pas expliquée. Peut-être pour que les prêtres secondaires, non habilités à entrer dans le sanctuaire, puissent attendre confortablement ? |
 |
Le mur du fond a disparu.
C'est assez courant dans les temples de briques d'époque très tardive. On dispose donc d'une jolie vue depuis le sanctuaire, ce qui serait pour le moins inhabituel dans un temple égyptien de l'époque classique. |
 |
Le temple de Piyris, un homme divinisé au deuxième
siècle après Jésus Christ.
Il a été découvert il y a une quinzaine d'années. A cette époque, des graffitis grecs étaient encore visibles. La tombe de Piyris n'est pas dans les environs immédiats. |
 |
Juste à coté, cette fois-ci, c'est une tombe, avec du faux marbre. |
 |
Un peu plus loin, une forteresse romaine, en charge de
la surveillance de la "route des 40 jours" (Darb el Arbain).
Cette route reliait la province du Darfour (le pays de Iam) au Soudan et la région d'Assiout. Elle a été utilisée pour les échanges commerciaux dès l'ancien empire et est devenue tristement célèbre en devenant une des principales voies d'acheminement des esclaves. Faiblesse traditionnelle des forteresses romaines, le bas des murs s'écroule. On voit la restauration effectuée avec des pierres. Les tours sont pleines. Des habitations au pied de la forteresse abritaient peut-être les familles des soldats, bien que ceux-ci devaient en théorie rester célibataires. |