Comme souvent, plusieurs écritures : Siwah, ou Siwa. |
Le village médiéval d'Aghurmi, avec son minaret. Il contient le temple de l'oracle de Siwa. Ce temple, dédié à Amon, est aussi appelé temple d'Aghurmi. Cette précision n'est pas inutile car il existe 2 temples d'Amon très proches (voir Umm Ubeida) et il peut y avoir confusion pour ceux qui veulent suivre les traces d'Alexandre le Grand... |
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L'entrée du village avec sa porte médiévale. Les poutres en bois non équarri sont typiques de la construction dans les oasis. |
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Les ruines du haut du village vues depuis l'entrée du temple. Le village est construit en karshif, mélange de terre et d'eau des lacs salés. Il a été abandonné en 1926, comme Shali, suite à des pluies diluviennes. |
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Idem, mais en jouant sur le contre-jour. La population de Siwa était (et est toujours) d'origine berbère. Les "Lybiens" (les "Tehenou") avaient très probablement un dieu bélier qui fut fusionné avec l'Amon bélier puis plus tard avec le Zeus grec. Cette forme de Zeus, représentée avec des cornes de bélier, était appelée Zeus-Ammon (oui, avec 2 "m"). Les Grecs donnaient d'ailleurs ce nom d'Ammon à l'oasis de Siwah elle-même. |
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Le temple a été construit du temps d'Amasis (26ème dynastie), probablement à partir d'un édifice pré-existant, remanié pour prendre la forme d'un temple égyptien : 2 premières cours bordées de murs, un sanctuaire et 2 salles latérales. |
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Les reliefs sont extrêmement abimés. Ici, à gauche en entrant dans le sanctuaire, Dedoun et Tefnout. Il faut beaucoup d'imagination et une bonne dose de contraste en plus mais c'est le seul Dedoun indiscutable de ma collection. En attendant mieux... |
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Mur d'en face, Mout. | |
Depuis le vieux village d'Aghurmi, vue sur une "mer de palmiers" et sur de hautes collines. | |
De ce côté, quelques habitations, des palmiers et un lac lui aussi appelé
Aghurmi. Depuis l'antiquité, les lacs salés de Siwah sont exploités pour en extraire le sel et ses substances dérivées. Parmi celles-ci, le "sel d'ammoniac" ou "sel ammoniaque" doit son nom à l'oasis de Siwa, qui rappelons-le, était appelée Ammon par les Grecs. |
Parlons un peu de l'oracle d'Amon. Parmi les pélerins venant le consulter, on trouvait des Egyptiens, des Berbères et
des Grecs. Pourquoi à Siwa ? Il existe une pièce au-dessus du sanctuaire, sans accès connu. On peut donc
imaginer que les réponses données aux fidèles étaient prononcées
par un prêtre caché dans cette pièce. Le plus célèbre pélerin de l'oracle de Siwa fut Alexandre le Grand, le
fondateur d'Alexandrie. |
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